L’étreinte chaleureuse d’un être cher, se regarder dans les yeux et se dire que tout ira bien, la main à laquelle se tenir… L’accompagnement fin de vie est, pour la plupart, une étape difficile, tant pour le patient que pour ses proches. Et avoir à gérer cela à domicile s’avère être plus insurmontable. D’où l’intérêt de toujours bénéficier de l’accompagnement de certains intervenants soignants compétents, pouvant donner à la fois de l’aide et du réconfort durant ce processus.
L’importance d’une aide tierce dans l’accompagnement fin de vie
Les soins palliatifs constituent la base de l’accompagnement fin de vie. Toute personne est importante pour elle-même et pour les autres, et l’est jusqu’au dernier moment de sa vie. Dans une situation de douleur totale, des éléments physiques, psychologiques, sociaux et spirituels interviennent. Ceux qui interviennent dans l’accompagnement essayent de détecter les peurs du patient (de l’inconnu, du processus de la maladie, de la solitude, de l’abandon, du rejet, d’être un fardeau…), mais aussi les peurs des proches (la peur de ne pas pouvoir soigner le malade, le souci de lui faire souffrir…). Travailler en soins palliatifs implique d’offrir un système d’accompagnement à la famille aussi bien pendant le parcours de la maladie du patient qu’après le décès pour gérer son propre deuil. Cette collaboration tente de promouvoir le bien-être du patient et de la famille, en favorisant l’adaptation psychologique au processus de la maladie. C’est la raison pour laquelle, afin de gérer cette étape à domicile, l’assistance des professionnels de santé compétents sera toujours essentielle en toute circonstance.
De quels services supplémentaires a-t-on besoin en accompagnement fin de vie ?
Dans les soins pour accompagnement fin de vie, outre les outils professionnels médicaux, des outils pour une intervention émotionnelle spécifique sont aussi nécessaires. Et les outils qui ont démontré une plus grande validité empirique dans le domaine des soins palliatifs sont les suivants :
– Conseil : c’est l’art de faire réfléchir une personne, d’empathie et de confrontation, à travers différentes stratégies de communication, de manière à ce qu’elle puisse prendre les décisions qu’elle juge appropriées pour elle et en tenant toujours compte de son état émotionnel. Par le conseil, les intervenants aident le patient et sa famille à prendre des décisions, en facilitant l’expression de leurs peurs et les changements de comportement. – Soutien affectif : apporter un soutien affectif est compris comme le fait de créer une relation thérapeutique dans laquelle le patient ne se sent pas jugé ou marginalisé, mais compris et aidé à affronter, avec acceptation et respect, ses peurs, ses désirs et ses besoins.